Le CeGIDD, qu'est-ce que c'est? jeudi 28 jul 2016

Depuis le 1er janvier 2016, les centres de dépistage anonymes et gratuits (CDAG) et Centres d’information, de dépistage et de diagnostic des infections sexuellement transmissibles (CIDDIST) de Gironde ont été remplacés par un Centre Gratuit d’Information de Dépistage et de Diagnostic (CeGIDD) départemental.

L’Agence Régionale de Santé a décidé de confier cette mission à la Maison Départementale de Santé de Bordeaux, au CH de Libourne et à  l’association AIDES. La création de ce CeGIDD (structure unique) a pour but d’améliorer la couverture territoriale au niveau des missions de prévention, d’information et de dépistage des IST (infections sexuellement transmissibles). 

Ce fut donc une grande satisfaction pour notre établissement d’être reconnu comme structure hospitalière référente dans ce domaine. 

Dans le cadre du CeGIDD, de nouvelles actions vont être développées : vaccination contre l’hépatite B et selon les publics, des vaccinations plus ciblées.

De plus, en lien avec le Centre de planification et d’éducation familiale (CPEF), des actions communes hors les murs vont se mutualiser : informations sur la sexualité dans les lycées par exemple.

De nouveaux outils de dépistage performants sont désormais disponibles au Centre Hospitalier tels que les Tests Rapides à Orientation Diagnostique (TROD VIH) et bientôt hépatite C. Ces tests permettent de donner un premier résultat sur la séropositivité en quelques minutes et donc de dépister plus facilement et rapidement les personnes infectées ignorant leur séropositivité. 

Pour autant, l’offre de dépistage et d’information des IST reste ouverte pour tous, les mardis et mercredis au pavillon 20 de 9h à 16h30 et pour les femmes, au CPEF du lundi au vendredi au rez-de-chaussée du monobloc de 9h à 17h. 

De nouvelles plaquettes d’information et posters vont être distribuées.

Dr H. Ferrand, coordonnateur CeGIDD,

Mme C. Bonnet, Cadre de santé

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Enjeu national 

En France 6 660 personnes ont découvert leur séropositivité VIH en 2014 dont 180 en Aquitaine. On estime que  15 000 à 30 000 personnes ignorent leur séropositivité par le VIH en France, ainsi que 40% des personnes infectées par l’hépatite C et 50% par l’hépatite B.

On observe une recrudescence préoccupante des IST, en particulier syphilis et gonococcie, traduisant un relâchement des comportements de prévention