L'Hôpital de jour commun lundi 04 nov 2019

L’Hôpital de jour (HDJ) de Médecine est issu du regroupement en un seul lieu de 13 spécialités médicales initialement prévues dans le projet du NHL

Il est issu d’un processus en trois phases:

  • une première phase d’audit, de formalisation des outils et du mode de fonctionnement en concertation avec l’ensemble des participants,
  • une deuxième phase de développement partiel sur l’ancien hôpital (HDJ préfiguré) permettant d’adapter notamment l’outil informatique,
  • une troisième phase avec l’ouverture de la structure actuelle dans le nouveau bâtiment. 

Les spécialités participantes sont : Neurologie, Hématologie, Rhumatologie, Gastro-entérologie, Pneumologie, Oncologie, Douleur, Diabétologie, Dermatologie, Orthogénie, Néphrologie, Urologie, Anesthésie, Soins palliatif, Médecine interne, Médecine vasculaire, Infectiologie, ORL.

 

L’équipe comprend chaque jour 5 infirmières dont une à la programmation, 1 aide-soignante et Madame BAZIN cadre de santé. 

Un travail  en concertation avec la DSITS  a permis l’élaboration d’un outil informatique performant permettant la programmation et la prescription de l’ensemble des protocoles réalisés. En amont ces derniers ont été rédigés par les équipes médicales intervenant sur l’HDJ. 

L’activité comprend des traitements (immunothérapie, transfusions, saignées), des bilans diagnostics et des évaluations pluridisciplinaires facilitées par l’unité de lieu.

Côté tarification, elle est de 2 types, soit :

  • une Hospitalisation de jour  (répondant à des critères stricts d’une circulaire ministérielle)
  • une Prise en Charge en externe (assimilable à une consultation). 

Les perspectives sont le développement des filières courtes (AIT en neurologie par exemple), de la radiologie interventionnelle et des transfusions actuellement réalisées aux urgences. Chaque nouvelle activité est déployée sur la base d’un projet rédigé sous la forme d’une «Fiche projet » soumise et validée au comité d’HDJ, et entraine la mise en place d’un temps de formation obligatoire pour la montée en compétences de l’équipe paramédicale. 

Enfin,  une réflexion pourrait être conduite avec les médecins de ville sur les possibilités de faciliter le parcours de soins de leurs patients via cette structure.

 

Dr S. CHAIGNE-DELALANDE, Médecin coordonnateur,

Mme V. BAZIN, Cadre de santé

et M. P.PERRET, Cadre supérieur de santé