Le second scanner du service d’imagerie médicale a été remplacé début avril 2018. Cette nouvelle machine, performante et toujours moins irradiante, va notamment permettre le développement de l’activité d’imagerie interventionnelle.
Pleinement opérationnel depuis début avril, le nouveau scanner est un CANON Aquilion, tout comme l’appareil acquis en 2015. Les travaux d’aménagement de la salle ont eu lieu en janvier et février,avant la mise en service de l’appareil le 26 mars. la montée en charge s’est faite progressivement mais rapidement, incluant la formation de l’équipe.
Bénéficiant des avancées technologiques de ces 3 dernières années, cette machine est l’une des plus performantes du marché. Si elle ne dispose pas d’un module «cardio» comme le 1er aquilion, elle est équipée en revanche d’un logiciel de reconstruction des images permettant d’améliorer significativement la visualisation des lésions vasculaires et artérielles.
Coté technique, il faut encore noter une réduction importante de l’irradiation ; de plus de 50 % par rapport à l’ancien scanner et même encore en baisse par rapport à la machine acquise en 2015 : une amélioration pour les patients et les professionnels du service.
Ses meilleures performances d’acquisition et d’aide au diagnostic présentent plusieurs atouts pour le Centre hospitalier de Libourne. En premier lieu, il permettra de répondre plus rapidement aux demandes d’imagerie du service d’accueil des urgences qui progressent très fortement ces dernières années. Ce nouveau scanner apporte également une réponse aux demandes d’imagerie «en ligne» liées au développement de l’ambulatoire. La réponse aux demandes de délais adaptés et d’accès aux diagnostics ciblés pour les praticiens libéraux est un autre élément sur lequel influera l’évolution du plateau technique hospitalier libournais.
Développer l’activité d’imagerie interventionnelle
Enfin, cette machine a été acquise avec un objectif de développement d’activité précis. En effet les demandes d’imagerie interventionnelle ont fortement augmenté et le choix de cette machine en tient compte, jusque dans les travaux d’aménagement de la salle qui l’abrite : positionnement de la machine, fixation des instruments nécessaires à l’activité... l’ergonomie de la salle a été pensée pour permettre de «travailler» autour du patient. Mobilité, hygiène et performance ont donc été les maître-mots lors de la préparation de l’arrivée du nouveau scanner.
En parallèle, l’équipe en charge de cette activité interventionnelle, composée du Dr MERIGNARGUE (Praticien Hospitalier), du Dr BRANDOUY (Assistant spécialiste) et du Dr MOSTAFA (Praticien Attaché), s’est vue renforcée par l’arrivée du Dr MATHON, praticien hospitalier disposant d’une orientation interventionnelle.
Le report de l’activité de radiothérapie (simulation) sur un scanner dédié et la possible intervention de l’équipe d’imagerie sur le plateau technique mutualisé devrait encore permettre de soutenir le développement de cette activité dans les années à venir.
Dr B. VIAUD-RIVALLIN, Chef du service d’imagerie médicale
