Une parenthèse œnologique en secteur de soins lundi 02 mai 2016

Aurore, Elodie et Clotilde, 3 étudiantes du lycée agro viticole de Libourne – Montaigne, ont proposé un projet de dégustation de vins pour des patients en soins palliatifs

Aurore, Elodie et Clotilde, 3 étudiantes du lycée agro viticole de Libourne – Montaigne, ont proposé un projet de dégustation de vins pour des patients en soins palliatifs du service de soins de suite et de réadaptation du pôle médecine B de l’hôpital de Libourne. Afin de valider une partie de leurs diplômes, l’initiative de ces étudiantes a permis d’organiser un temps convivial dans la salle des familles du pavillon 47. En collaboration de l’équipe soignante, une dizaine de patients ont participé à ce moment de partage autour du vin. Les objectifs de ces journées étaient doubles, à la fois permettre aux patients de renouer avec des plaisirs simples de la vie et permettre aux étudiantes de se positionner en futures professionnelles. En effet, les vins ont été scrupuleusement choisis pour représenter différentes régions viticoles du France par des vins peu connus. Ainsi, la dégustation commençait par un Saumur, puis un vin de Savoie, puis les coteaux de Glanes, ensuite les côtes de Roussillon et d’Auvergne pour terminer par un vin doux le Gaillac blanc sucré. Les patients ont apprécié la diversité proposée ainsi que les petits toasts préparés par les étudiantes pour accompagner les vins.

Les étudiantes avaient également préparé un livret de présentation des vins qu’elles ont remis à chaque participant pour détenir les informations des vins dégustés lors de ce moment où la maladie et les soins étaient bien loin. Ce livret intitulé « l’amour du vin » permet également aux patients de conserver un souvenir de ce temps. Certaines familles ont pu se libérer pour accompagner le malade dans cette parenthèse. Les échanges entre étudiants, patients et familles ont permis à chacun de s’ouvrir aux autres. 

Le but principal des étudiantes étaient de partager leur passion pour le vin, les sourires, les rires et les échanges de ce début d’après-midi du 6 avril en témoignent.